L'OPERATION ET LE REPOS
Une fois mon chirurgien choisi ( assez facilement !), nous n'avions plus qu'à programmer l'opération.
Celle ci a eu lieu le 05 Sept 2013.
La coelioscopie a duré pas moins de 3h et à mon plus grand soulagement, il m'a évité un anus artificiel, c'était ma plus grande crainte, tant le rectum était atteint. J'ai eu le droit à 4 belles incisions (1 dans le nombril, 1 sur le coté bas G, 1 sur le coté bas D et 1 en haut à D de mon nombril )
Je ne vous mettrai pas le compte rendu, tant il y en avait partout…..et que mon endométriose était bien diagnostiquée en stade 4, voir même 5 pour mon chirurgien, c'est dire !
Je suis restée 3/4 jours de mémoire à la clinique, le temps de contrôler que je récupérais comme il le fallait.
S'en est suivi, un beau repos de 6 semaines avec anti inflammatoire, anti douleurs et bas de contention… j'ai recommencé à faire de petites sorties 10 jours après l'opération (aller chez le boulanger….), je me suis "ré-éduqué" tranquillement, comme c'était demandé.
Mon chirurgien, spécialiste aussi en FIV m'a mis sous LUTERAN en continu pendant 4 mois, histoire de bien faire reposer mon corps et surtout histoire que l'endométriose ne reprenne pas !
Car maintenant j'avais un nouvel objectif : devenir maman !!
Je n'ai jamais ressenti le besoin d'être maman comme certaines peuvent l'avoir jusqu'à l'obsession ! Pour moi c'était quelque chose avec lequel je n'étais pas à l'aise. Depuis l'adolescence, ça n'a jamais été évident et j'ai toujours su en moi, quelque part, que ce ne serait pas simple pour moi de tomber enceinte !
Quand on m'a diagnostiqué l'endométriose, j'ai beaucoup cogité. Est ce que je veux vraiment être mère un jour ou est ce que ça ne me dérange pas de ne pas avoir d'enfants ?
En fait l'endométriose m'a fait me poser les bonnes questions et m'a fait mettre en relief toutes mes peurs . Elle m'a aussi fait prendre conscience que j'avais 36 ans et que mon horloge biologique tournait à vitesse grand V, j'avais atteint un âge où ma fertilité était en train de baisser considérablement et je n'avais plus beaucoup de temps pour mes poser des questions…….
Je ne me suis jamais vu grandir, donc à 36 ans, j'avais toujours l'impression d'en avoir 20 ! Et à 20 ans, on n'a pas envie d'être mère….enfin si l'on souhaite développer une carrière professionnelle d'abord.
J'ai beaucoup pleuré de me dire que si je ne pouvais pas donner la vie, ce serait affreux, que ça entacherait ma 'féminité'. Etre une femme et ne pas pouvoir enfanter, je trouve que c'est un peu comme passer à côté d'un des rôles de sa vie. Ceci n'est que mon point de vue à un instant T, en pleine phase de réflexion après que j'ai appris que l'endométriose rendait stérile. Je ne porterai jamais aucun jugement sur les femmes qui n'ont pas la chance de concevoir.
Donc oui, cette pensée m'a fait vraiment souffrir et c'est alors que j'ai pris conscience que je voulais être mère et non que je ne le voulais pas…………
C'était déjà un grand pas pour moi de me dire que je désirais être maman…
La réflexion s'est étoffée pendant 4 mois et début janvier 2014, j'étais 'prête' pour me lancer dans le parcours des stimulations ovariennes et des FIV.
Une fois mon chirurgien choisi ( assez facilement !), nous n'avions plus qu'à programmer l'opération.
Celle ci a eu lieu le 05 Sept 2013.
La coelioscopie a duré pas moins de 3h et à mon plus grand soulagement, il m'a évité un anus artificiel, c'était ma plus grande crainte, tant le rectum était atteint. J'ai eu le droit à 4 belles incisions (1 dans le nombril, 1 sur le coté bas G, 1 sur le coté bas D et 1 en haut à D de mon nombril )
Je ne vous mettrai pas le compte rendu, tant il y en avait partout…..et que mon endométriose était bien diagnostiquée en stade 4, voir même 5 pour mon chirurgien, c'est dire !
Je suis restée 3/4 jours de mémoire à la clinique, le temps de contrôler que je récupérais comme il le fallait.
S'en est suivi, un beau repos de 6 semaines avec anti inflammatoire, anti douleurs et bas de contention… j'ai recommencé à faire de petites sorties 10 jours après l'opération (aller chez le boulanger….), je me suis "ré-éduqué" tranquillement, comme c'était demandé.
Mon chirurgien, spécialiste aussi en FIV m'a mis sous LUTERAN en continu pendant 4 mois, histoire de bien faire reposer mon corps et surtout histoire que l'endométriose ne reprenne pas !
Car maintenant j'avais un nouvel objectif : devenir maman !!
Je n'ai jamais ressenti le besoin d'être maman comme certaines peuvent l'avoir jusqu'à l'obsession ! Pour moi c'était quelque chose avec lequel je n'étais pas à l'aise. Depuis l'adolescence, ça n'a jamais été évident et j'ai toujours su en moi, quelque part, que ce ne serait pas simple pour moi de tomber enceinte !
Quand on m'a diagnostiqué l'endométriose, j'ai beaucoup cogité. Est ce que je veux vraiment être mère un jour ou est ce que ça ne me dérange pas de ne pas avoir d'enfants ?
En fait l'endométriose m'a fait me poser les bonnes questions et m'a fait mettre en relief toutes mes peurs . Elle m'a aussi fait prendre conscience que j'avais 36 ans et que mon horloge biologique tournait à vitesse grand V, j'avais atteint un âge où ma fertilité était en train de baisser considérablement et je n'avais plus beaucoup de temps pour mes poser des questions…….
Je ne me suis jamais vu grandir, donc à 36 ans, j'avais toujours l'impression d'en avoir 20 ! Et à 20 ans, on n'a pas envie d'être mère….enfin si l'on souhaite développer une carrière professionnelle d'abord.
J'ai beaucoup pleuré de me dire que si je ne pouvais pas donner la vie, ce serait affreux, que ça entacherait ma 'féminité'. Etre une femme et ne pas pouvoir enfanter, je trouve que c'est un peu comme passer à côté d'un des rôles de sa vie. Ceci n'est que mon point de vue à un instant T, en pleine phase de réflexion après que j'ai appris que l'endométriose rendait stérile. Je ne porterai jamais aucun jugement sur les femmes qui n'ont pas la chance de concevoir.
Donc oui, cette pensée m'a fait vraiment souffrir et c'est alors que j'ai pris conscience que je voulais être mère et non que je ne le voulais pas…………
C'était déjà un grand pas pour moi de me dire que je désirais être maman…
La réflexion s'est étoffée pendant 4 mois et début janvier 2014, j'étais 'prête' pour me lancer dans le parcours des stimulations ovariennes et des FIV.